Google aurait également empêché les fabricants de téléphones de créer des appareils qui utilisent des versions non originales d’Android, et aurait payé certains grands fabricants et opérateurs de réseaux mobiles pour qu’ils installent exclusivement l’application Google Search sur les téléphones portables.
La Commission européenne a enquêté sur Android de manière approfondie au cours de l’année écoulée après que ses concurrents se soient plaints que Google ait abusé de sa position dominante sur le marché des logiciels. FairSearch a initialement déposé une plainte contre Google en 2013, et le groupe comprenait des concurrents comme Nokia, Microsoft et Oracle. Steve Ballmer, ancien PDG de Microsoft, a également qualifié Google de « monopole » à l’époque, un monopole que les autorités devraient contrôler. Bien que Google et Microsoft aient mis fin à leurs désaccords sur les brevets Android il y a quelques années, cela n’a pas empêché l’UE d’enquêter sur les allégations initiales.
L’amende de 4,3 milliards d’euros éclipse l’amende record de 2,3 milliards d’euros infligée par Google à l’UE l’année dernière pour avoir manipulé les résultats de recherche. Google fait toujours appel de ce type de jugement et la procédure devrait s’écouler sur plusieurs années. Microsoft, Facebook, ou encore Intel ont également dans le passé été sanctionnés par la Commission européenne pour des faits d’abus de position dominante.
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